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unsere Mitwirkung, und gegen welche Verbindlichkeiten

wirkung erwarten soll.

rechnen, oder die Gegen

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Jeder Entschluß muß unverzüglich genommen werden, zaudern macht ihn gehässiger, als jede Erklärung, welcher Art sie auch seyn mag.

Aus allem sieht man, daß die bewaffnete Mediation dem Kaiser Napoleon lästig sehr lästig ist wie sollte sie es nicht seyn, denn sie sezt die Beschränkung seines freien Willens voraus. Indessen hat Er sie schon durch das, was an den Grafen Stadion mit seiner Uibereinstimmung geschrieben worden, angenommen. Nun scheint mir nichts so dringend als die Versammlung der Bevollmächtigten, denn ich halte dafür, daß Napoleon, der die Opinion hoch achtet, und weis, daß die für den Frieden selbst in Frankreich die herschendste ist, indem es so weit gekommen, daß sogar der Polizei-Minister es waget, geradezu anzuzeigen, der Sieg von Lüzen jen nur insoweit, als man hofft er führe zum Frieden, in Frankreich, angenehm gewesen, sich nicht leicht entschließen wird, einen Friedens - Congres zu unterbrechen, wenn er der Welt nicht anschaulich darthun kann, daß man das Chnmögliche von ihm forderte. Diejenigen, welche glauben, Unterhandlungen geben dem Kaiser von Frankreich Zeitgewinnst, mögen bedenken, daß dieser für die kriegführenden alliirten Mächte nicht weniger vortheilhaft, ja selbst dem Mediateur bei der Lage und Beschaffenheit unserer Streitkräfte nicht unerwünscht seyn muß.

Sollte die Mediation Cesterreich in den Krieg für Frankreich führen, so sind die dermaligen aufgestellten Streitkräfte hinlänglich, im Gegentheile aber muß der leßte streitbare Mann ins Feld, denn darüber kann man sich wohl nicht täuschen, daß die Hauptkraft gegen Lesterreich ziehen wird. Der Gründe dafür giebt es so viele, und sie sind so weltbekannt. Selbst um den Krieg der Armee angenehmer zu machen, wird man sie gegen Desterreich sichern, wo das Klima milder ist, und wo es gute Weine giebt. Darauf wird der Feldherr sichere Rechnung machen.

Was ich hier zu sagen wage, gründet sich hauptsächlich auf die Erklärungen des Kaisers Napoleon vom 16. und 17. May. Hat der Kaiser in der Zwischenzeit eine Schlacht gewonnen oder verlohren, so ändert sich alles, und ich finde eine den Umständen angemessene Stimmung. Euer Excellenz kennen den Souverain gewiß zu gut, um nicht manche meiner Ansichten und vielleicht einige meiner Besorgnisse zu theilen. Bubna m. p., F.-M.-Lt.

43.

Propositions relatives au plan de campagne.

1. Le plan de campagne sera basé sur la situation géographique des états autrichiens au théâtre de la guerre dans le nord de l'Allemagne.

Les états de l'Autriche se trouvant sur le flanc de la ligne d'opération de l'ennemi, et l'armée coalisée se maintenant également sur son flanc,

2. s'il voulait se jeter en Bohème ou tourner contre l'armée autrichienne, l'armée combinée en le serrant de près, se porteroit en même tems sur ses communications. Si celui-ci au contraire suit directement ses opérations contre l'armée alliée, l'armée autrichienne fait la même chose, en combinant son attaque de la même manière. Tels sont les avantages de la position géographique relative des armées autrichienne et alliées.

3. Si donc l'armée coalisée se trouve entre l'Elbe et l'Oder à l'époque de la déclaration de l'Autriche, l'armée autrichienne sortira brusquement de la Bohème soit par la route de Kommotau à Leipzig, ou par celle de Theresienstadt à Dresde, en longeant l'Elbe, en s'établissant sur la base de l'ennemi et en se couvrant le flanc droit par cette rivière. Il paroit que dans tous les cas, cette dernière opération est celle à préférer, si l'armée française ne devoit pas être trop près de l'Elbe pour empêcher l'armée autrichienne de déboucher des montagnes de la Bohème. Dans le dernier cas elle choisiroit la route de Commotau à Chemnitz.

4. A mesure que l'armée autrichienne attireroit les forces de l'ennemi sur elle, l'armée coalisée s'avance sur lui et ne cessera d'agir sur ses flancs, de le tourner et de l'inquiéter par ses troupes légères. De là il suit que si l'armée française

5. devoit se jeter en Bohème, l'armée coalisée la suivroit immédiatement et la prendroit à revers.

Dans ce cas l'armée autrichienne

6. opposeroit un corps au débouché de l'armée française: la grande armée autrichienne seroit sur le flanc droit de l'ennemi.

7. Pour cela il faut que dans tous les cas l'armée autrichienne se porte droit et brusquement sur Dresde, et même si les forces le permettent, qu'elle détache un corps en Franconie sur les communications plus éloignées de l'ennemi.

(Signé:) Le Prince Volkonsky, Aide de camp Général de S. M. l'Emp. de toutes les Russies et chef de l'État Major de Ses Armées.

(Signe:) De Knesebeck,

Général et Aide de Camp Général de
S. M. le Roi de Prusse.

44.

Comte Metternich au Comte Stadion.

Vienne, le 30. Mai 1815.

J'ai reçu ce matin le rapport No. 7 que V. E. m'a adressé de Jauer. Je l'ai soumis à l'Empereur, et Sa Majesté Impériale s'est decidée sur le champ à se rapprocher du théâtre de la guerre dans un moment qu' Elle juge de la plus haute importance. La direction que prend l'armée alliée est fort approuvée par l'Emp reur, et est sans contredit préférable à la retraite sur l'Oder.

L'Empereur se rend d'abord à Gitschin, château situé près de Jung-Bunzlau, et appartenant au Prince de Trauttmannsdorff. J'accompagnerai Sa Majesté Impériale et nous y serons rendus le 3. Juin. Je prie V. E. de m' adresser ses lettres dans cet endroit.

Vous voudrez bien, Mr. le Comte, faire valoir près des cours alliées l'empressement que met notre auguste maître à se rapprocher du théâtre des grands événemens et des quartiers généraux. Cette détermination de Sa Majesté Impériale La place, pendant qu'Elle se trouvera au centre des affaires, également dans celui de son armée, et la marche générale des choses ne pourra que gagner par le rapprochement des distances.

Nous sommes encore sans nouvelles du Comte de Bubna qui peut avoir rejoint l'Empereur Napoléon dans la journée du 28.

Je donnerai à V. E. de mes nouvelles dès notre arrivée à Gitschin, et je m'empresse de faire partir la présente dépêche dans le moment même où S. M. I. a définitivement arrêté son départ, cette nouvelle ne pouvant qu'offrir un grand intérêt à S. M. I. l'Empereur de Russie et au Roy de Prusse.

45.

Comte Metternich au Comte Stadion.

Gitschin, le 3. Juin 1813. *)

Nous sommes arrivées ici il y a quelques heures. Le Comte de Nesselrode apprit à Brünn le départ de l'Empereur pour la Bohème et se dirigea droit sur Gitschin. Je l'ai vu ce matin à 3. heures à Collin.

Il nous suit ici et nous l'avons invité à y paraître sous son véritable nom. Nous tâcherons de ne l'arrêter que 2 fois vingt-quatre heures, et d'après la courte conversation que j'ai eue avec lui, il me paraît hors de doute qu'il nous quittera satisfait et convaincu que dans aucun cas nous abandonnerons la cause. Nos militaires sont contens de la direction militaire que prennent les alliées. Ils conseillent cependant de ne pas trop réfuser l'aile droite et de réplier plutôt davantage l'aile gauche sur laquelle on ne risque rien; de continuer dans le cas que l'armistice ne soit pas conclu, le mouvement sur Neisse et Cosel; de se réplier même derrière l'Oder plutôt que de s'exposer aux chances d'une nouvelle bataille générale. Cette marche est parfaitement conforme à notre intérêt militaire et à l'époque où notre armée sera en état de marcher. Ce qui nous semblerait mieux que toute autre chose servir nos intérêts ce serait la conclusion de l'armistice.

Ce fait est trop dans les idées de l'Empereur pour que je ne doive attirer toute l'attention de V. E. sur lui, et l'engager à le soutenir, de tout son crédit.

Dans le cas qu'un armistice serait conclu, veuillez surtout faire votre possible pour que l'on amuse le terrain jusqu'a l'arrivée de Mr. de Nesselrode, et que l'on se refère toujours à nous et à notre médiation comme déjà on l'a fait. Le Comte de Bubna doit être arrivé le 31. au quartier général françois; il a été empêché de continuer sa route depuis Bunzlau par des incursions de Cosaques. Nous attendons de ses nouvelles d'heure en heure.

En chiffre.

46.

Comte Stadion au Comte Metternich.

Monsieur le Comte!

Reichenbach, le 5. Juin 1815.

Toute l'expedition pour le Capitaine Querlonde étoit déja à la copie quand cet après diner Mrs. d'Anstett et de Knesebeck sont venus chez moi du quartier général des deux souverains pour me communiquer le rapport ci-joint de Mr. le Comte de Schouwaloff et m'interpeller sur son contenu.

*) Par Mr. le Lieutenant-Colonel Comte de Kinsky expédié en courrier le 4. Juin à 9 heure du soir.

Les conditions de l'ultimatum de l'Empereur Napoléon relatives à la démarcation out été trouvées acceptables et même favorables pour la position des armées alliés; mais il s'agissoit du terme jusqu'au 26. Juillet et de la question si on pouvoit et si on devoit y souscrire. C'est là dessus qu'on me demanda mon opinion ou plutôt des déclarations sur des faits qui en décideroient.

Depuis l'arrivée de l'Empereur Alexandre à Kalisz, dit Mr. d'Anstett, les deux Cours avoient suivi littéralement les indications de celle de Vienne et s'étoient laissés diriger d'après les espérances et les assurances mêmes qu'elles en avoient reçues dans les différentes occasions. C'étoit sur ses conseils que les Russes s'étoient avancés au de là de la Vistule, de l'Oder, enfin plus avant en Allemagne. C'étoit sur les impulsions venues de Vienne que le Roi de Prusse s'étoit déclaré et avoit pris une part active à une guerre qui décidoit de toute son existence. Le cabinet de Vienne avoit fait entendre qu'il soutiendrait, quelques soient les événemens succès ou défaites, la cause de l'Europe même par les armes. Il avoit mis pour terme de ses armemens d'abord le 24. de Mai, puis le premier puis le 10. le 15. de Juin. Encore sembloit-il qu'il falloit le reculer jusqu'à la fin de ce mois. Les deux Cours ne voulaient encore que se conformer à ce qui mettroit l'Autriche enfin dans la position de donner plein effet aux intentions qu'elle avoit si souvent et si positivement annoncées.

Le Roi et surtout l'Empereur tenoient ferme à cette résolution; car jamais ils ne croiroient que le Cabinet Autrichien voulut les tromper et acheter la perte de la Russie, de la Prusse, de l'Europe entière par sa propre ruine. Ces Mrs. venoient donc chez moi par ordre de leurs souverains, me demander de décider si on accepteroit si on refuseroit le terme du 26. Juillet et quelle influence l'acceptation ou le refus auroit sur les intentions et sur les déterminations finales de mon Auguste Maître.

Votre Excellence peut juger Elle même de la difficulté de ce moment pour moi, si Elle se ressouvient des dépêches que j'ai reçues par Mr. Pflügel et en dernier lieu par Lipscher et de l'énorme responsabilité que les deux Cours vouloient attacher dans cette circonstance à ma réponse. Voici à peu près ce que j'ai cru devoir dire.

Que les intentions de l'Empereur mon maître pour les intérêts des deux Cours Alliées et pour la cause de l'Europe avoient toujours été les mêmes et toujours assurées par ma cour avec une égale franchise; que quant aux efforts militaires que S. M. avoit ordonnés pour les soutenir, il étoit vrai qu'ils avoient souffert des contrariétés et des retards bien funestes; que là dessus je ne pouvois toutefois que me rapporter aux états que j'avois présentés et en dernier lieu à ceux qui m'avoient été transmis par Mr. le prince de Schwarzenberg, que je concluois moi même de ces états qu'un armistice qui dureroit jusqu'à la fin du mois rendoit l'Autriche bien plus forte qu'elle ne l'étoit dans ce moment, mais qu'au de là de ce terme elle ne se renforceroit plus guères; que en conséquence en considérant l'Autriche isolément un armistice de quatre semaines étoit avantageux et une cessation d'hostilités de quatre semaines au de là sans utilité pour sa position militaire; que la question du terme de l'armistice depuis le commencement au 26 du moi de Juillet restoit une pure discussion Russe et Prussienne; toutefois discussion très importante parceque le bien on le mal qui en résulteroit pour la situation militaire des deux puissances alliées reflueroit

nécessairement sur celle de l'Autriche et sur le plus ou moins de possibilité pour Elle de leur être utile.

Après m'avoir tourné et retourné pour m'en faire dire davantage et surtout me faire expliquer d'une façon qu'on pourroit citer ensuite comme un engagement de la cour de Vienne la discussion s'établit entre Monsieur d'Anstett et Knesebeck sur la question si ces 4 semaines de plus données à Napoléon seroient avantageuses ou funestes pour les Alliés. Le dernier qui en général dès le premier commencement a été pour la conclusion de l'armistice y vit un avantage en ce que la Russie [attireroit à elle et activeroit tous ses renforts, que la Prusse assembleroit et exerceroit sa nombreuse Landwehr, que les secours d'Angleterre en armes et en munition arriveroient en place etc. etc. Mr. d'Anstett par contre déduisit avec éloquence les énormes surcroits de force que l'Empereur Napoléon acquereroit en hommes, en cavalerie, en efforts de son pais et de ses alliés pendant le terme de près de deux mois qu'on lui laissoit dans un moment où il étoit loin de se trouver à son aise et dans une position assurée, et il établit hautement son opinion, que l'Autriche, malgré ses protestations si souvent répétées s'étant déjà laissée intimider par les premiers événemens de cette campagne se décideroit encore bien moins à soutenir ses paroles par les armes quand à la fin de Juillet elle verroit 100 mille François et Allemands confédérés de plus, entre le Rhin et l'Elbe menaçant ses frontières. Fin finale il déclara que dès que cet armistice de deux mois à peu près seroit accepté, il regarderoit la cause de l'Europe comme abandonnée, les trois grandes Puissances comme perdues.

Mr. de Knesebeck pressé par ses argumens y répondit en demandant à son tour si on seroit plus sûr de la cour de Vienne dans le cas où le malheur voulut que les troupes alliées fussent battues près de l'Oder et dussent continuer leur retraite? Il ajouta qu'il croyait avoir remarqué dans le langage du Cabinet Autrichien une grande préférance de la voie de négociation à celle de la guerre, et que c'étoit une raison de plus pour lui d'accepter même un armistice prolongé. Demandé encore directement sur ce point par les deux interlocuteurs je m'exprimai là dessus de la même manière dont je me suis expliqué envers l'Empereur Alexandre. Je laissai entrevoir que notre Auguste Maitre effectivement n'avoit pas assez de confiance dans le sort des armes et avoit été trop déjoué dans ses premières espérances par les revers des Armées alliées. pour ne pas souhaiter de pouvoir obtenir par la négociation et sans tirer l'épée les objects les plus essentiels pour le repos de l'Europe, qui fesoit le but de cette guerre, mais qu'il tiendroit d'autant plus ferme à ces conditions modérées de la paix qu'il s'étoit attaché à effectuer.

Le résultat final d'une conférence bien tedieuse et bien pénible pour moi, dans laquelle je tâchai de prendre la part la moins directe, tandis qu'on vouloit au contraire m'y attirer comme devant décider seul la question, fut le projet d'une instruction conçue sur le point du terme, à peu près de la manière suivante.

"Que l'ont consent à conclure un armistice de quatre semaines et six jours „lequel si pendant ce premier terme on sera parvenu à fixer les bases de la „négociation, sera prolongé d'autre quatre semaines pour avoir le tems suffisant à terminer l'ouvrage de la Paix."

Mr. le Chancelier de Hardenberg que ces Mrs. avoient fait chercher du village où il demeure pour assister à la Conférence y vint tard ne prit aucune

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