Thomas Weft, of Deptford, Efq; Sir Edward Wilmot, Bart. F. R. S. and Physician in Ordinary to His Majesty Taylor White, Efq; F. R. S. &c. &c. Capt. Ifaac Worth The Rev. William Stukely, M. D. F.R. S. Edward Write, of Edinburg, M.D. and Mr. Daniel Swain, of King's Lynn F.R.S. PREFACE. M Ο ANY things will be found in the following Introductory Difcourfe, which either belong properly to this part of my Natural History, or tend to the illuftration thereof: but the reader must not expect any regular connection; for it confifts of hints and informations received from friends at home, or from diftant correfpondents abroad; and of thoughts and conceptions, that, for several years paft, have come into my own mind at different times, and been flightly noticed by me. Some things are alfo added that have only a diftant relation to this work, and others that are entirely foreign to it; but the example of many reputable authors will, I hope, render all this excufable. It is now more than twenty years fince I first began to plan the defign of my Natural History of Birds, in which I have gone on pretty fmoothly, without any competitors; nor have there been, that I know of, any confiderable N trouvera, dans l'Introduction fuivante, bien des chofes qui regardent proprement mon Hiftoire Naturelle, ou qui fervent à l'expliquer: mais le lecteur ne doit pas s'y attendre à un ordre régulier; car elle confifte en infinuations et en avis reçus d'amis d'ici, auffibien que de plufeurs correfpondants des pays étrangers, et en pensées ou idées qui me font venues dans lefprit en different temps, et que je n'avois fait que toucher légèrement. J'y ai auffi fait entrer des chofes qui n'ont qu'un rapport éloigné à cet ouvrage, et d'autres qui y font tout-à-fait étrangères; mais je me flate que l'exemple de plufieurs auteurs de réputation, qui m'ont précédé dans ce genre d'écrire, rendra ce procédé très excufable. Il y a actuellement plus de vingt ans que je traçai le plan de mon Hiftoire Naturelle des Oiseaux : je l'ai éxécuté affez paifiblement, n'ayant point eu de compétiteurs; et je ne vois pas qu'on y ait fait de grandes difficultés, ou qu'on y ait relevé de fautes S a cavils raised against it, or criticisms made upon it. I find too that it has circulated into most parts of Europe; for there has not been any Natural History of Animals published in foreign parts, within thefe eight or ten years paft, but what has made feveral quotations from it. I had determined, when my History of Birds was finished, not to have published any thing farther, as I advanced in years and infirmities; but, when I found that the favours of my best friends fupplied me with many new and very curious fubjects, and that they were all folicitous to fee figures of them brought to light, I could not reasonably withstand their importunity on which account, in the space of thefe laft nine years, I have engraved an hundred copper-plates, whereon are figured near two hundred different fubjects; and, as I owe these to the goodness and free generofity of my friends, I embrace this opportunity to return them publickly, as I ought, my grateful acknowledgments and thanks. During the time of the publication of my History of Birds, I had the great honour, happiness, and pleasure of being patronized by four Gentlemen, who were, perhaps, the greatest promoters of learning, fcience, and arts, of any in the prefent age; but, alas! inexorable death has deprived me of them all in a very short time. The first of these Gentlemen was the late Moft Noble Duke of Richmond: noble in his lineage and defcent from the Royal houfe of thefe kingdoms, but ftill more noble and great from the innate magnificence, generofity, and goodness of his foul. Though, by his high offices, his time was taken up by the important affairs of the publick, yet his doors were always open to men of learning, fcience, and ingenuity. confidérables. Je vois auffi que cet ouvrage s'est répandu dans prefque toute l'Europe; car il n'y a point d'Hiftoire Naturelle des Animaux, qu'on ait publiée depuis buit ou dix ans, dans les pays étrangers, où il ne fe trouve cité plufieurs fois. Lorfque mon Hiftoire des Oiseaux fut achevée, j'avois réfolu de ne plus rien publier, vû que j'avan-çois en âge, et que les infirmités me furvenoient; mais, voyant que mes amis avoient la bonté de me fournir de nouveaux sujets très curieux, et qu'ils étoient fort empreses d'en voir paroître des figures, je ne pus raisonnablement me refufer à leur importunité: j'ai donc gravé, durant ces neuf dernières années, cent planches, où il y a près de deux cents différents Jujets représentés; et, comme j'en fuis redevable à la bonté et à la générosité de mes amis, je faifis cette occafion pour leur en faire, comme je ie dois, mes très humbles remerciements, et leur en témoigner ma jufte reconnoiffance. Durant la publication de mon Hiftoire des Oifeaux, je fus affez heureux pour être honoré de la protection de quatre grands hommes, qui étoient, peut-être, les plus zélés promoteurs des fciences et des arts, qu'il y eût dans ce fiécle; mais, belas! l'inexorable mort me les a tous enlevés dans un très court efpace.-Le premier de ces grands Perfonnages étoit feu l'Illuftre Duc de Richemont, noble dans fon extraction, puifqu'il defcendoit de la maison Royale de ces royaumes, mais encore plus noble et plus grand par les fentiments de bonté, de générofité, et de magnificence, qu'il avoit dans l'ame. Quoique les poftes éminents, dont il étoit revêtu, l'obligeaflent à donner fon temps aux affaires les plus importantes de l'état, fa porte ne laiffoit pas d'être toujours ouverte aux perfonnes de génie et de fçavoir. The fecond was the good Sir Hans Sloane, Bart. who employed me, for a great number of years, in drawing miniature figures of animals, &c. after nature, in water-colours, to encrease his very great collection of fine drawings by other hands; which drawings are now all fixed in the British Museum, for the help and information of those in future generations, that may be curious or ftudious in Natural History. Sir Hans, in the decline of his life, left London, and retired to his manor-house at Chelfea, where he refided about fourteen years, before he died. After his retirement to Chelsea, he requefted it as a favour to him, (though I embraced his request as an honour done to myself) that I would vifit him every week, in order to divert him, for an hour or two, with the common. news of the town, and with any thing particular that fhould happen amongst his acquaintance of the Royal Society, and other ingenious Gentlemen, many of whom I was weekly converfant with; and I feldom miffed drinking coffee with him on a Saturday, during the whole time of his retirement at Chelsea. He was fo infirm as to be wholly confined to his house, except fometimes, though rarely, taking a little air in his garden in a wheeled chair: and this confinement made him very defirous to fee any of his old acquaintance to amufe him. He was always ftrictly careful, that I should be at no expence in my journeys from London to Chelsea to wait on him, knowing that I did not fuperabound in the gifts of fortune: he would calculate what the expence of coachhire, waterage, or any other little charge that might attend on my journeys backward and forward, would amount to, and would oblige me annually to accept of it, though I would willingly have declined Le fecond étoit l'excellent Chevalier Hans Sloane, qui m'a employé, durant un grand nombre d'années, à deffiner et à peindre à l'eau des animaux en mignature, d'après les fujets mêmes, pour augmenter fa fuperbe collection de deffeins exquis faits par d'autres mains, qui font tous déposés à préfent dans le Museum Britannique, pour l'aide et l'inftruction de ceux des générations futures, qui feront curieux de l'Hiftoire Naturelle, et qui voudront l'étudier. Le Chevalier Hans Sloane quitta Londres fur la fin de fes jours, et fe retira à Chelsey à fa maison feigneu-riale, où il a demeuré environ quatorze ans, jufqu'à fa mort. Après qu'il fe fut retiré à Chelfey, il me pria comme par grace, (quoique fa demande fût réellement un honneurpour moi) de venir lui faire vifite toutes les femaines, pour le divertir pendant une heure ou deux, foit en l'informant des nouvelles publiques, ou en lui rapportant ce qui fe paloit de particulier parmi fes amis de la Société Royale, et d'autres perfonnes de génie, plufieurs defquels je voyois toutes les femaines; de forte qu'il m'arrivoit rarement de manquer à aller boire du caffé avec lui tous les Samedis, durant tout le temps de fa retraite à Chelfey. Il étoit devenu fi infirme, qu'il étoit entièrement relégué à la maison, excepté qu'il ne prit quelquefois l'air dans fa jardin par le moyen d'une chaife roulante. Cette retraite lui faifoit fort fouhaiter de voir quelques uns de fes anciens amis, pour s'amufer. Il avoit toujours grand foin, que les voyages, que je faifois de Londres à Chelfey à fon occafion, ne me coutaffent point de frais, fachant bien que je n'abondois pas en dons de la fortune: il calculoit donc à combien pouvoit fe monter la dépense que je faifois en caroffes, en bateaux, ou en quelqu'autre chofe, que mes voyages d'aller et devenir pouvoient occafionner, et il m'obligeoit d'en accepter la petite fomme tous les ans, quoique j'euffe autant aimé n'en rien it. During this latter part of his life, prendre. Durant cette dernière partie de Ja vie, il recevoit fouvent des requêtes de perfonnes néceffiteufes, appartenant à des familles de gens célébres, qui avoient été de fa connoiffance, et qui s'étoient rendus recommandables par leurs fçavants ouvrages, &c. il recevoit conftamment ces requêtes, et les confidéroit avec attention; et, pourvû qu'elles n'expofaffent que la vérité, il y répondoit toujours par de charitables donations: il me prioit fouvent de m'informer du mérite de ceux qui le follicitoient; et, fi j'en étois content, il me chargeoit de tranfmettre fa bénéficénce aux affligés. La dernière fois que je le vis, je fus fort furpris de trouver un fi excellent homme à l'agonie: ce fut le dixième Janvier, 1753, fur les quatre heures après midi, et il mourut le lendemain à quatre heures du matin. Je reftai avec lui plus tard qu'aucun de fes parents; mais enfin je fus obligé de me retirer, la violence de Jon agonie étant au delà de ce que je pouvois fupporter; quoique, malgré les douleurs qu'il fauffroit, et la foibleffe de fon corps, il parût retenir une grande fermeté d'ame, et une entiére résignation à la volonté de Dieu. he was frequently petitioned for charity The third of my patrons was the great Richard Mead, M. D. He was certainly magnanimous beyond the common meafure, and deferved the title of Great in as extenfive a fenfe as any man in his station could do. He, as well as Sir Hans Sloane, died in the highest stations of phyfic they could arrive at, viz. Phyficians in Ordinary to the King: Dr. Mead, indeed, never was at the head of the College of Phyficians of London, but it was because he always abfolutely declined it; for he hath been elected into that honourable station, but never could be perfuaded to accept of it. His perfonal fervice, his ample fortune, his houfe, and Le troifiême de mes patrons étoit le célébre Richard Mead, Docteur en Medecine. Il avoit certainement une grandeur d'ame au deffus du commun, et il méritoit à cet égard le nom de Grand, dans un fens auffi étendu qu'aucun homme de fa condition. Il eft mort, auffi bien que le Chevalier Hans Sloane, dans les plus hauts pofles de la médecine, où il pût parvenir, l'un et l'autre ayant été Medecins Ordinaires du Roi : il eft vrai que M. Mead n'a jamais été à la tête du College des Médecins de Londres, mais c'est parce qu'il l'a toujours abfolument refufé; car il a bien été élu à ce pofte honorable, mais on n'a jamais pú le perfuader de l'accepter: il a toujours contribué, autant qu'il lui a été |