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destroy the vitality of ordinary parasitic germs, though it was abundantly manifest that the free nematodes had suffered nothing in consequence.

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As some guarantee for the efficient manner in which the carcass of the ox was examined, I may mention that the superficial muscles, with their associated areolar and aponeurotic coverings, were particularly investigated, portions of certain muscles, such as the scaleni and sterno-maxillaris, being dissected through and through. All the viscera were likewise scrutinized, especially the brain, lungs, liver, bladder, kidneys, paunch, reed, cæcum, and other natural divisions of the intestinal canal. The animal was not excessively fat, whilst its muscles were well developed and of a deep carneous lustre. 84 Wimpole Street, London, T. SPENCER COBBOLD, M.D., F.R.S.

July 18, 1871.

Remarks by the Committee.

With regard to the examination of the carcass of the ox, which had been fed for twenty-two months on sewaged produce at Breton's Farm, those members of the Committee who were present and examined it with Dr. Cobbold concur ins statement as to its perfect freedom from internal parasites of all kinds; and they can also subscribe to most of his observations with regard to the possible reasons for this immunity. They wish especially to draw attention (1) to the fact, that on this farm there is "a remarkable absence of those molluscan and insect forms of life which frequently play the part of intermediary bearers " to entozoal larvæ : it would appear that the sewage drives these creatures away or kills them; and (2) to the composition of the 'flaky vegetable tufts" collected from the sides of the carriers; these contained "numerous active free nematodes, but no ova of any true entozoon."

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But the Committee cannot support the opinion expressed by Dr. Cobbold, that the strong smell of beer which the sewage had (caused of course merely by hop waste) would suggest "the presence of sufficient alcohol to destroy the vitality of ordinary parasitic germs," as the quantity of alcohol which would be necessary for this purpose in so large a bulk of sewage would be enormous, and especially as, as Dr. Cobbold says, "it was abundantly manifest that the free nematodes had suffered nothing in consequence."

It appears, then, that, as far as this one case goes (and it is certainly as conclusive as a single case could possibly be), there is no evidence that entozoal forms of life are to be found on the farm at all in any stage of their existence, or in the flesh of an animal fed exclusively for twenty-two months on sewaged produce grown on the farm.

Letters from M. LAVOISIER to Dr. BLACK.

[Ordered by the General Committee to be printed in the Annual Report.] Paris le 19 Septembre, 1789. MONSIEUR,-C'est un membre de l'académie Royale des Sciences de Paris qui vous écrit à titre de Confrère: c'est un des plus zélés admirateurs de la profondeur de votre génie et des importantes révolutions que vos découvertes ont occasionnées dans les Sciences, qui profite, pour avoir l'honneur de vous écrire, de l'occasion de M. de Boullogne qui va finir son éducation à Edimbourg. Permettez-moi de vous le recommander. Il joint à d'heureuses dispositions un grand désir de s'instruire et il regarde comme un grand bonheur pour lui d'avoir une occasion pour se présenter à vous. Il a bien voulu, Monsieur, se charger de vous remettre un exemplaire d'un ouvrage que je viens de publier: vous y trouverez une partie des idées dont vous avez jetté

le premier germe: si vous avez la bonté de donner quelques instants à sa lecture, vous y trouverez le développement d'une Doctrine nouvelle que je crois plus simple et plus d'accord avec les faits que celle du Phlogistique. Ce n'est au surplus qu'en tremblant que je le soumets au premier de mes juges et à celui dont j'ambitionnerais le plus le suffrage.

J'ai l'honneur d'être très-respectueusement,

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MONSIEUR, J'apprends avec une joye inexprimable que vous voulez bien attacher quelque mérite aux idées que j'ai professé le premier contre la doctrine du phlogistique. Plus confiant dans vos idées que dans les miennes propres, accoutumé à vous regarder comme mon maitre, j'étois en défiance contre moi-même tant que je me suis écarté sans votre aveu de la route que vous avez si glorieusement suivie. Votre approbation, Monsieur, dissipe mes inquiétudes et me donne un nouveau courage.

Cette Lettre, Monsieur, vous sera remise par M. Terray intendant de Lyon neveu du Ministre des finances de ce même nom et mon parent; il conduit à Edimbourg son fils, jeune homme d'espérance et destiné a posséder une grande fortune, pour y finir son éducation et suivre les leçons des professeurs célèbres de l'université d'Edimbourg. Permettez-moi, Monsieur, de vous le recommander. L'intérêt que vous voudrez bien prendre à lui sera un premier titre qui l'annoncera d'une manière avantageuse et j'ai lieu de croire qu'il ne se rendra pas indigne de vos bontés.

Je ne serai pas content jusqu'à ce que les circonstances me permettent de vous aller porter moi-même le témoignage de mon admiration et de me ranger au nombre de vos disciples. La révolution qui s'opère en France devant naturellement rendre inutile une partie de ceux attachés à l'ancienne administration, il est possible que je jouisse de plus de liberté; et le premier usage que j'en ferai sera de voyager et de voyager surtout en Angleterre et à Edimbourg pour vous y voir, pour vous y entendre et profiter de vos lumières et de vos conseils.

J'ai commencé un grand nombre d'ouvrages et de travaux et j'aspire à un Etat de tranquillité qui me permette d'y mettre la dernière main.

J'ai l'honneur d'être très-respectueusement,

Monsieur,

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Paris, le 19 Novembre, 1790.

M. TERRAY, Monsieur, m'a remis, en arrivant à Paris la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 24 Octobre; il ne pouvait me faire un présent qui me fût plus agréable. J'ai cru que vous ne désapprouveriez pas que je la communiquasse à l'Académie des Sciences; elle n'a pas moins admiré l'élégance du style que la profondeur de philosophie et la candeur qui règne dans votre lettre, et elle a même désiré qu'elle fût déposée dans ses registres; mais je n'y ai consenti, qu'à condition qu'il m'en serait remis une copie certifiée du secrétaire. J'ai une autre grace à vous demander, mais sur laquelle je dois attendre votre aveu; c'est de vouloir bien me permettre d'en publier la traduction dans les Annales de Chimie.

M. Gillan a été témoin, depuis son séjour à Paris, de quelques expériences que j'ai faites sur la respiration et il a bien voulu y concourir. Nous nous sommes assurés des faits suivans:

1o. La quantité d'air vital ou gaz oxigène qu'un homme en repos et à jeun consomme, ou plutot convertit en air fixe ou acide carbonique, pendant une heure est de 1200 pouces cubiques de France environ, quand il est placé dans une température de 26 degrés.

2o. Cette quantité s'élève à 1400 pouces, dans les mêmes circonstances, si la personne est placée dans une température de 12 degrés seulement.

3o. La quantité de gaz oxigène consommée, ou convertie en acide carbonique, augmente pendant le tems de la digestion et s'élève à 1800 ou 1900 pouces.

4o. Par le mouvement et l'exercice on la porte jusqu'à 4000 pouces par heure et même davantage.

5o. La chaleur animale est constamment la même, dans tous ces cas.

6o. Les animaux peuvent vivre dans de l'air vital ou gaz oxigène, qui ne se renouvelle pas, aussi longtems que l'on le juge à propos, pourvu qu'on ait soin d'absorber, par de l'alcali caustique en liqueur, le gaz acide carbonique, à mesure qu'il se forme; en sorte que ce gaz n'a pas besoin, comme on le croyait, pour être salubre et propre à la respiration d'être mélangé avec une certaine portion de gaz azote ou Mophete.

7o. Les animaux ne paroissent pas souffrir dans un mélange de 15 parties de gaz azote et d'une partie de gaz oxigène, pourvu qu'on ait de même la précaution d'absorber le gaz acide carbonique, par le moyen de l'alcali caustique, à mesure qu'il est formé.

8°. La consommation du gaz oxigène et sa conversion en acide carbonique est la même dans le gaz oxigène pur et dans le gaz oxigène mêlé de gaz azote, en sorte que la respiration n'est nullement accélérée en raison de la pureté de l'air.

9o. Les animaux vivent assez longtems dans un mélange de deux parties de gaz inflammable et d'une de gaz oxigène.

10°. Le gaz azote ne sert absolument à rien dans l'acte de la respiration et il ressort du poumon en même quantité et qualité qu'il y est entré.

11o. Lorsque par l'exercice et le mouvement on augmente la consommation de gaz oxigène dans le poumon, la circulation s'accélère; ce dont il est facile de s'assurer par le battement du poulx: et en général lorsque la personne respire sans se gêner, la quantité de gaz oxigène consommée est proportionnelle à l'augmentation du nombre des pulsations multiplié par le nombre des inspirations.

Il est bien juste, Monsieur, que vous soyez un des premiers informés des progrès qui se font dans une carrière que vous avez ouverte, et dans laquelle

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