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means to work out as far as possible the history of this strange freak. He added that they could not be called altogether "tailless; " docked they may be, from not having a vestige of the external caudal fin-rays. The fish were in splendid condition, and the whole of the other fins perfect; and in every other respect nothing was wanting, as could be seen by the specimens shown, and by the beautiful skeleton of one prepared by Mr. Stirling, assistant to Professor Turner*.

On the Hydrographical System of the Freshwater Fish of Algeria.
By Colonel PLAYFAIR.

Remarks on a favourable occasion for the establishment of Zoological Observatories. By P. L. SCLATER, M.A., Ph.D., F.R.S.

After alluding to the report of the Committee of the British Association for the establishment of zoological observatories, which had been read by the author at a previous meeting of the Section, attention was called to the fact that a very favourable opportunity for the establishment of three zoological observatories in very little-known parts of the globe would shortly present itself, and it was greatly to be hoped that advantage would be taken of it.

On the occasion of the transit of Venus in 1874, the Astronomer Royal proposes to organize observing-expeditions to the following five stations:-(1) Õahu, Sandwich Islands, (2) Kerguelen's Island, (3) Rodriguez, (4) Auckland, New Zealand, (5) Alexandria. At the first three of these stations (Oahu, Kerguelen's Island, and Rodriguez) it would be necessary to have a corps of scientific observers resident for twelve months previous to the transit, in order that the absolute longitudes of these places, which were not correctly known, might be obtained. The author pointed out how little was yet known of the terrestrial and marine zoology of these three islands, and specified various particulars, in the case of each of their faunas, which it would be especially desirable to investigate. He then urged that the addition of one or more zoological collectors, or observing-naturalists, to the corps of astronomical observers in each of these stations would occasion very slight additional expense, and suggested that application should be made to the Government to permit such naturalists to accompany these expeditions, and to undertake the necessary expenditure.

Dr. J. A. SMITH exhibited the Skull of an Elk found in Berwickshire.

On the Structure of Crinoids.

By Professor WYVILLE THOMSON, F.R.SS. L. & E.

On the Paleontological Relations of the Fauna of the North Atlantic.
By Professor WYVILLE THOMSON, F.R.SS. L. & E.

On a curious South-African Grasshopper, Trachypetra bufo† (White), which mimics with much precision the appearance of the stones among which it lives. By ROLAND TRIMEN, F.L.S., F.Z.S.

He commenced by remarking that some tendency existed to separate too widely those cases of mimicry where one animal imitated another, from those

*Since the paper was read Mr. Peach had learnt that this want of caudal fin-rays has not been occasioned by lead-poisoning; for not a particle of lead is to be found in or near the loch. In a loch on the island about 6 miles from Loch Namaorachin trout are found plentiful; this loch is in a limestone basin, and lead is abundant in it; and here all the trout have perfect tails, and all the other fins in fine condition.

+ Methuen's 'Wanderings in the Wilderness,' 2nd edit, 1848. Appendix, p. 362, pl. ii. f.3.

in which an animal closely resembled either some part of a plant or some inorganic object; and expressed the opinion that these two sets of cases were wholly one in kind, the evident object in all being the protection of the imitator. Describing a visit paid to the vicinity of Grahamstown in search of this insect, he observed that it was a work of considerable difficulty to distinguish the grasshoppers from the stones, and he was engaged for half an hour in careful search over a known station of the species before discovering an example. He noted the further most interesting fact, that, in certain spots (often only a few square yards in extent) where the stones lying on the ground were darker, lighter, or more mottled than those generally prevalent, the Trachypetra found among such stones varied similarly from the ordinary dull ferruginous-brown colouring in imitation of them. It was pointed out that the close imitation of the stones was mainly effected by the modification of the dorsal shield of the prothorax, which is (with the whole thorax) much flattened and widened, and is further much produced posteriorly, and has its surface roughened or granulated in close resemblance to the surface of the stones.

In conclusion, he called attention to the bearing of the case of this insect on the question of the origin of species; and in putting the alternative whether the peculiar station of the Trachypetra had been specially prepared for it immediately before or simultaneously with the creation of the insect, or whether, on the contrary, the insect had been very gradually modified by natural selection in imitation of the stones for the purpose of concealment, he expressed his decided opinion in favour of the latter hypothesis.

Specimens of the insect were exhibited in association with some of the stones among which they were captured; and the very close resemblance between the stones and the insects was very obvious. Mr. Trimen observed that in nature the mimicry was more effective, the colours of the dead insects having faded considerably, and the shrinking of the abdomen having caused the hind legs to be much more apparent than was the case in living examples.

Les Chauves-souris de l'époque du Mammouth et de l'époque actuelle.
Par Professeur VAN BENEDEN.

La théorie de Darwin est, dit-on, une véritable conception scientifique, fondée sur la concurrence vitale et la sélection naturelle. L'évolution naturelle des formes est pour le savant illustre le résultat de la lutte pour la vie et de la survivance des plus forts.

Si les animaux subissent la loi de cette concurrence vitale et de la sélection naturelle, il faut se demander quel est l'effet de cette influence pendant la période actuelle.

Pendant ce long laps de temps qui nous sépare de l'âge du Mammouth et de l'Ours des cavernes, quelles sont les modifications qui sont survenues dans le nombre comme dans les caractères des espèces? S'aperçoit-on des effets de la lutte pour la vie et, comme conséquence, de la survivance des plus forts? C'est la question que nous avons voulu examiner.

On est généralement d'accord sur ce point que, pour expliquer les phénomènes des temps géologiques, il faut chercher la solution dans les phénomènes de l'époque actuelle. Ce qui se passe sous nos yeux doit nous faire comprendre ce qui s'est passé antérieurement.

C'est cette pensée que vient d'exprimer avec tant d'élégance l'illustre Président de l'Association, Sir William Thomson, dans son discours d'ouverture: L'essence de la science consiste à déduire de phénomènes actuellement soumis à l'observation l'état antérieur des choses, et à préjuger leurs évolutions futures.

Nous avons été conduit à nous occuper de ces questions à la suite de recherches sur les parasites des Cheiroptères (Chauves-souris) et d'explorations faites dans les cavernes. Nous avons comparé des animaux, vivant autour de nous et dans nos grottes, avec ceux qui hantaient autrefois ces mêmes lieux à l'époque où les Ours et les Rennes remplissaient ces retraites de leurs dépouilles.

L'on sait que les ossements qui sont enfouis avec ceux des Ours appartiennent à trois catégories d'animaux: la première comprend ceux qui ont disparu de nos

contrées et qui ont émigré; la seconde ceux qui sont restés en vie dans les mêmes localités; la troisième ceux qui ont disparu et que l'on ne connaît que par leurs dépouilles plus ou moins bien conservées. Toutes les espèces de grande taille ont quitté ces lieux et appartiennent à la première et à la troisième catégories. On peut dire que c'est la présence de l'homme qui les a éloignés. Les petits seuls ont continué à vivre à côté de l'homme. L'homme est le maître des grands, mais il subit la loi des petits. Nous faisons fuir l'Éléphant et le Lion, mais nous ne parvenons pas plus à chasser les Rats et les Souris que les parasites du corps ou les infusoires de l'eau et de l'air.

Les petites espèces qui ont continué à vivre dans nos contrées sont, les uns herbivores, les autres carnassiers ou insectivores.

Parmi les carnassiers se trouvent le Loup, le Renard, le Blaireau, la Loutre, la Fouïne, le Putois, la Belette; parmi les insectivores, indépendamment du Hérisson, de la Taupe et des Musaraignes, les différentes espèces de Chauves-souris.

Ce sont ces derniers Insectivores que nous avons choisis pour élucider la question qui nous occupe. Les Chauves-souris sont en effet les plus propres à cette étude, puisqu'elles sont soumises toutes au même régime, qu'elles ont le même genre de vie, et que, plus que tout autre animal, elles sont complètement sous l'influence des changements de température. Nulle part la concurrence vitale n'a dû être plus puissante que chez des animaux qui ont dû traverser des périodes de froid et qui ne trouvent des insectes pour pâture, qu'à l'époque des chaleurs. D'autre part, il n'y a pas d'animaux, vivant autour de nous, aussi complètement indépendants que les Chauves-souris, et, par conséquent, plus propres à subir les effets de la sélection naturelle.

Schmerling avait déjà trouvé de nombreux restes de ces animaux, à côté des ossements d'Ours, de Lion, et de Renne, mais il n'a pas eu le temps de distinguer les espèces et de les comparer. Nous avons pu combler cette lacune et compléter ces recherches par les observations que nous avions en porte-feuille sur les Chauvessouris des grottes de Furfooz.

Nous pouvons garantir avec Schmerling que les os de Chauves-souris que nous avons recueillis, sont fossiles au même titre que les autres animaux enfouis, et que leur enfouissement date de la même époque.

Nous avons fait des recherches sur les diverses espèces qui vivent dans les cavernes; nous avons étudié chaque espèce, et préparé leurs os en tenant compte de l'âge et du sexe, et nous avons réuni tout ce que les explorations ont pu nous fournir pour la comparaison; il est résulté pour nous de l'étude comparée des espèces vivantes et fossiles, que les Chauves-souris qui vivent aujourd'hui dans les grottes, sont exactement les mêmes que celles qui y vivaient à l'époque des Ours, et que les mêmes espèces y ont conservé leur demeure les unes à côté des autres sans le moindre changement. Dans tel endroit on trouve principalement le Grand fer-àcheval (Rhinolophus ferrum-equinum), dans tel autre endroit le Petit fer-à-cheval (Rhinolophus hippocrepis); ici c'est le Dasycnème (Vespertilio dasycnemus), là c'est le Mystacin (Vespertilio mystacinus), le Murin (Vespertilio murinus) ou l'Oreillard (Plerotus auritus). Si les eaux envahissaient aujourd'hui, comme elles l'ont fait autrefois, la retraite de ces animaux, et que leurs ossements fussent conservés, on trouverait dans le limon exactement les mêmes espèces qu'autrefois.

Elles sont tellement semblables les unes aux autres, que celles qui se trouvent le plus abondamment aujourd'hui, sont aussi celles qui ont laissé le plus de débris. En un mot, aucun changement n'est survenu dans les diverses espèces de Chauvessouris. La concurrence vitale n'a produit d'effet ni sur le nombre ni sur la taille ; tous ces animaux sont restés exactement ce qu'ils étaient à l'époque où l'Ours foulait notre sol à côté du Mammouth et du Renne.

Que l'on compare entr'eux les os des grandes espèces ou des petites, des fortes ou des faibles, on voit qu'elles se sont toutes maintenues dans les mêmes conditions; chaque espèce a sa manière de faire la chasse, choisit les lieux et le moment de s'y livrer, et conserve sa place au crépuscule.

Et ce que nous observons dans les Chauves-souris, nous le constatons également pour tous ceux qui ont vécu à côté d'eux : les mollusques terrestres n'offrent pas plus de différence si on les compare avec ceux d'aujourd'hui, que les poissons, les reptiles les oiseaux ou les mammifères.

La concurrence vitale existe, mais la lutte entre individus ne produit aucun effet sur l'espèce; la sélection naturelle conduit, d'après nous, non à l'altération insensible des types spécifiques, mais, au contraire, à la conservation du moule de chacun d'eux dans toute sa pureté.

Que l'on compare cent têtes de Renard, de Putois ou de Fouine, animaux abandonnés complètement à leur libre instinct, c'est à peine si, en tenant compte de l'âge et du sexe, on trouve quelque différence. La taille même est parfaitement semblable. Que l'on compare au contraire cent têtes d'animaux domestiques, d'animaux qui ont subi la contrainte de l'homme, qui ont été sous le joug de la sélection artificielle, qui ont accepté la nourriture et le gîte sans faire choix à l'époque du rut et il n'y aura pas deux têtes semblables.

La sélection naturelle, loin de produire des modifications qui amèneront la formation d'espèces nouvelles, n'a d'autre effet, à notre avis, quand elle est vraiment naturelle, que la conservation du type dans toute sa pureté primitive. L'instinct qui pousse chaque espèce à l'accomplissement de ses fonctions est la sauvegarde de

sa conservation.

Nous terminerons, en faisant remarquer que si les animaux qui ont été aussi complètement soumis à l'influence de la concurrence vitale et de la sélection naturelle, depuis l'époque du Mammouth et de l'Ours des cavernes jusqu'au jour d'aujourd' hui, si ces animaux, disons-nous, après ce long laps de temps ne présentent aucun changement, aucune modification, ni dans le nombre, ni dans la forme, ni dans la taille, nous nous demandons si on est en droit d'invoquer la loi de sélection basée sur la concurrence vitale pour expliquer la formation des espèces. Nous le répétons, une théorie, pour être scientifique, doit être basée sur des phénomènes qui s'accomplissent dans les temps actuels, et dont nous pouvons être témoins.

Il ne sera pas hors de propos de faire remarquer qu'à une époque géologique de la période primaire, un fait analogue a été observé par le naturaliste le plus autorisé peut-être qui a écrit sur les Trilobites. Sur 350 espèces de Trilobites, dit M. Barrande, dans un résumé de ses travaux sur ce groupe intéressant d'animaux, dix sont variables, mais ces variations ne portent que sur la taille, la grosseur des yeux, le nombre correspondant des lentilles, le nombre d'articulations visibles au Pigidium et le nombre de pointes ornementales.

Ces variations sont purement temporaires, et M. Barrande a constaté dans la plupart des cas, le retour à la forme typique ou primitive. Les variations ne semblent être que des oscillations transitoires.

Aucune des 350 espèces n'a produit une nouvelle forme spécifique distincte et permanente. Les traces de transformation par voie de filiation sont complètement imperceptibles.

Plusieurs zoologistes et paléontologistes qui se sont occupés d'autres groupes, et d'autres époques géologiques, sont arrivés au même résultat après de longues recherches et de patientes comparaisons.

Le même phénomène se présente donc à l'époque primaire et à l'époque actuelle, et nous ne voyons pas que la concurrence vitale et la sélection naturelle aient produit quelque part une nouvelle forme que l'on soit en droit de considérer comme le résultat de la filiation.

Notes on Dredging at Madeira. By the Rev. R. B. WATSON.

ANATOMY AND PHYSIOLOGY..

On the Pressure of the Atmosphere as an Auxiliary Force in carrying on the Circulation of the Blood. By Professor A. BUCHANAN.

The author holds that the pressure of the atmosphere, rendered effective by the dilatation of the chest and of the heart, is an auxiliary to the propulsive force of the heart so indispensable, that without it the circulation of the blood cannot go on for more than three and a half minutes.

The author described two experiments bearing on this subject. The apparatus required for each of them is an elastic bulb, furnished with valves, which enable it to act like a pump. To the opening, by which the liquid enters, there is attached a flaccescent tube, such as a portion of a sheep's intestine. If the extremity of this tube is dipped into water, and the pump, held vertically, is set into action, no water rises in the tube. This is Dr. Arnott's famous experiment, which led him to declare that "it is a physical impossibility that a sucking action of the chest or heart can be a cause of the blood's motion in the veins." Dr. Arnott's interpretation of this experiment has caused the doctrine advocated by the author to be ostracised in this country.

In the second experiment the action of the pump is assisted by that of a column of liquid, which is obtained by attaching the free end of the intestine to an aperture in the bottom or side of the water-cistern, and keeping the pump constantly beneath the level of the water. The pump was now shown to act with the most perfect facility, and without any risk of the collapse of the intestine, which is kept constantly distended by the pressure of the column of water. The author argued that the blood-vessels are in like manner kept distended by the pressure of the blood resulting from the propulsive force of the heart, and explained that if the column water were about ten inches in height, it would then exert a force equal to the distending force with which the veins entering the chest are kept patent by the force of the heart.

The author then proceeded to illustrate his theory by reference to the phenomena attendant upon inspiration and expiration, the pulse, the condition of the fœtal circulation, and asphyxia.

An Experimental Inquiry into some of the Results of Inoculation in the lower Animals. By JOHN CHIENE, M.D.

The author related shortly the results of a series of experiments in which rabbits were inoculated with cancerous matter obtained from the human subject. In the great majority of cases the matter was introduced below the skin. The general result of the investigation may be summed up as follows:-In rabbits the inoculation of cancerous matter, obtained (1) from post-mortem examinations, (2) from tumours removed by the surgeon, (3) directly from the growing tumour during life, does not produce cancer, but a local form of cystic formation of a scrofulous type, which does not materially differ from the appearances seen after inoculation of the rabbit with tubercle, or after the introduction of any irritant. Subsequent disease of internal organs is rare. The local disease has a tendency to heal either by contraction or by suppuration. In no case did death follow as a result of the inoculation. In two cases in which rabbits were inoculated from a lymphoma, both died in consequence of the virulence of the local inflammation, which was accompanied by the deposit of a large cake of cheesy matter.

On the Composition of the Carpus of the Dog.

By Professor W. H. FLOWER, F.R.S.

This communication was illustrated by the exhibition of the bones of the carpus of a dog, six weeks old, in which the so-called scapho-lunar bone consisted of three distinct ossifications, one corresponding to the radiale or scaphoid, one to the intermedium or lunar, and one to the os centrale of the typical carpus. The same arrangement was found on both sides of the body. It is different from what has previously been observed, and shows that in some of the Carnivora at least neither of the three above-named elements of the normal carpus are suppressed; neither are they connate, but they are all developed independently, and afterwards coalesce to form a single bone.

On the Magnetic and Diamagnetic Properties of the Blood.
By Dr. ARTHUR Gamgee.

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