When banners caught the breeze, Far sweeping through the foe, As the Shade of Theseus pass'd! When banners caught the breeze, When helms in sunlight shone, When masts were on the seas, And spears on Marathon. ANCIENT GREEK SONG OF EXILE. WHERE is the summer, with her golden sun? For me alone the laughing day is done! Where is the summer with her voice of mirth? Where are the Fauns, whose flute-notes breathe and die The reeds, low whispering o'er the river waves? Where are the temples, through the dim wood shining, Where the sweet sisters of my youth, entwining Where are the vineyards, with their joyous throngs, Where the deep haunted grots, the laurel bowers, GREEK FUNERAL CHANT OR MYRIOLOGUE. "Les Chants Funèbres par lesquels on déplore en Grèce la mort de ses proches, prennent le nom particulier de Myriologia, comme qui dirait, Discours de lamentation, complaintes. Un malade vient-il de rendre le dernier soupir, sa femme, sa mère, ses filles, ses sœurs, celles, en un mot, de ses plus proches parentes qui sont là, lui ferment les yeux et la bouche, en épanchant librement, chacune selon son naturel et sa mesure de tendresse pour le défunt, la douleur qu'elle ressent de sa perte. Ce premier devoir rempli, elles se retirent toutes chez une de leurs parentes ou de leurs amies. Là elles changent de vêtemens, s'habillent de blanc, comme pour la céremorie nuptiale, avec cette difference, qu'elles gardent la tête nue, les chevaux épars et pendants. Ces apprêts terminés, les parentes reviennent dans leur parure de deueil; toutes se rangent en circle autour du mort, et leur douleur s'exhale de nouveau, et, comme la première fois, sans règle et sans contrainte. A ces plaintes spontanées succédent bientôt des lamentations d'une autre espèce: ce sont les Myriologues. Ordinairement c'est la plus proche parente qui prononce le sien la première; après elle les autres parentes, les amies, les simples voisines. Les Myriologues sont toujours composés et chantés par les femmes. Ils sont toujours improvisés, toujours en vers, et toujours chantés sur un air qui diffère d'un lieu à un autre, mais qui, dans un lieu donné, reste invariablement consacré à ce genre de poësie." Chants Populaires de la Grèce Moderne, par C. Fauriel. A WAIL was heard around the bed, the death-bed of the young, Amidst her tears the Funeral Chant a mournful mother sung. "Ianthis! dost thou sleep?—Thou sleep'st!—but this is not the rest, The breathing and the rosy calm, I have pillow'd on my breast! I lull'd thee not to this repose, Ianthis! my sweet son! "I look upon thee, thou that wert of all most fair and brave! I see thee wearing still too much of beauty for the grave! Though mournfully thy smile is fix'd, and heavily thine eye Hath shut above the falcon-glance that in it lov'd to lie; And fast is bound the springing step, that seem'd on breezes borne, When to thy couch I came and said,- Wake, hunter, wake! 'tis morn!' Yet art thou lovely still, my flower! untouch'd by slow decay, —And I, the wither'd stem remain-I would that grief might slay! “Oh! ever when I met thy look, I knew that this would be! red. -Why doth a mother live to say-my first-born and my dead? |