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Καί κεν ἐν "Αργει ἐοῦσα, πρὸς ἄλλης ἱστὸν ὑφαίνοις·
Καί κεν ὕδωρ φορέοις Μεσσηΐδος ἢ Ὑπερείης,
Πόλλ ̓ ἀεκαζομένη. κρατερὴ δ ̓ ἐπικείσετ ̓ ἀνάγκη
Καί ποτέ τις εἴπῃσιν, ἰδὼν κατὰ δάκρυ χέουσαν,
Εκτορος ἥδε γυνὴ, ὃς ἀριστεύεσκε μάχεσθαι
Τρώων ἱπποδάμων, ὅτε Ιλιον ἀμφεμάχοντο.
Ως ποτέ τις ερέει· σοὶ δ ̓ αὖ νέον ἔσσεται ἄλγος
Χήτεϊ τοιοῦδ ̓ ἀνδρὸς, ἀμύνειν δούλιον ἦμαρ.
Αλλά με τεθνειῶτα χυτὴ κατὰ γαῖα καλύπτοι,
Πρίν γ' ἔτι σῆς τε βοῆς, σοῦ θ' ἑλκηθμοῖο πυθέσθαι.

2. ΕΙΣ ΧΕΛΙΔΩΝΑ.

Σὺ μὲν, φίλη χελιδών,
Ετησίη μολοῦσα,
Θέρει πλέκεις καλίην
Χειμῶνι δ ̓ εἰς ἄφαντος
Η Νεῖλον ἢ 'πὶ Μέμφιν.
Ερως δ ̓ ἀεὶ πλέκει μευ
Εν καρδίη καλιήν.

Πόθος δ ̓ ὁ μὲν πτεροῦται,
Ὁ δ ̓ ὦόν ἐστιν ἀκμὴν,
Ὁ δ ̓ ἡμίλεπτος ἤδη.
Βοὴ δὲ γίνετ ̓ αἰεὶ
Κεχηνότων νεοττῶν.
Ερωτιδεῖς δὲ μικροὺς
Οἱ μείζονες τρέφουσιν.
Οἱ δὲ τραφέντες εὐθὺς
Πάλιν κύουσιν ἄλλους.
Τί μῆχος οὖν γένηται ;
Οὐ γὰρ σθένω τοσούτους
Ερωτας ἐκσοβῆσαι.

3. ΕΙΣ ΤΟ ΕΑΡ.

Ιδε, πῶς ἔαρος φανέντος
Χάριτες ρόδα βρύουσιν.
Ιδε, πῶς κῦμα θαλάσσης
Απαλύνεται γαλήνῃ.
Ιδε, πῶς νῆσσα κολυμβᾷ,
Ιδε, πῶς γέρανος ὁδεύει.

Αφελῶς δ ̓ ἔλαμψε Τιτάν,
Νεφελῶν σκιαὶ δονοῦνται.
Τὰ βροτῶν δ ̓ ἔλαμψεν ἔργα.
Καρποίσι γαῖα προκύπτει.

Καρπὸς ἐλαίας προκύπτει.
Βρομίου στέφεται νᾶμα.
Κατὰ φύλλον, κατὰ κλῶνα,
Καθελῶν ἤνθησε καρπός.

SECTION IV.

TRANSLATIONS FROM THE FRENCH.

Write a Translation in Verse of each of the following Passages.

MODELS.

I.-COMBAT DE TURENNE ET D'AUMALE.

(From La Henriade.)

Mais la trompette sonne: ils s'élancent tous deux;
Ils commencent enfin ce combat dangereux.
Tout ce qu'ont pu jamais la valeur et l'adresse,
L'ardeur, la fermeté, la force, la souplesse,
Parut des deux côtés en ce choc éclatant.
Cent coups étaient portés et parés à l'instant.
Tantôt avec fureur l'un d'eux se précipite;
L'autre d'un pas léger se détourne, et l'évite;
Tantôt, plus rapprochés, ils semblent se saisir ;
Leur péril renaissant donne un affreux plaisir;
On se plaît à les voir s'observer et se craindre,
Avancer, s'arréter, se mesurer, s'atteindre:
Le fer étincelant, avec art détourné,

Par de feints mouvements trompe l'œil étonné.
Telle on voit du soleil la lumière éclatante
Briser ses traits de feu dans l'onde transparente,
Et, se rompant encore par des chemins divers,
De ce cristal mouvant repasser dans les airs.

Le spectateur surpris, et ne pouvant le croire,
Voyait à tout moment leur chute et leur victoire.
D'Aumale est plus ardent, plus fort, plus furieux:
Turenne est plus adroit, et moins impétueux;
Maître de tous ses sens, animé sans colère,
Il fatigue à loisir son terrible adversaire.
D'Aumale en vains efforts épuise sa vigueur :
Bientôt son bras lassé ne sert plus sa valeur.
Turenne, qui l'observe, aperçoit sa faiblesse ;
Il se ranime alors, il le pousse, il le presse :
Enfin, d'un coup mortel, il lui perce le flanc.

D'Aumale est renversé dans les flots de son sang:
Il tombe; et de l'enfer tous les monstres frémirent:
Ces lugubres accents dans les airs s'entendirent:
"De la ligue à jamais le trône est renversé;
Tu l'emportes, Bourbon; notre règne est passé."
Tout le peuple y répond par un cri lamentable.
D'Aumale sans vigueur, étendu sur le sable,
Menace encor Turenne, et le menace en vain,
Sa redoutable épée échappe de sa main.

Il veut parler; sa voix expire dans sa bouche;
L'horreur d'être vaincu rend son air plus farouche.
Il se lève, il retombe, il ouvre un œil mourant,
Il regarde Paris, et meurt en soupirant.

TRANSLATION.

Now sounds the trumpet, to the dubious fray
Rush the brave chiefs, impatient of delay.
Whate'er of skill, whate'er of strength, is known,
By turns each daring champion proves his own;
While all around, the troops with anxious sight,
Half pleas'd, half frighted, view the desp'rate fight.
The rushing swords cast forth promiscuous rays,
Blinding the eye-sight with their trembling blaze;
As when the sun, athwart the silver streams,
Darts his strong light, and breaks in quiv'ring beams;
The thronging crowds around, with eyes intent,
Look on amaz'd, and wait the dread event.
With nervous strength and fury uncontroll❜d,
Full of himself, and as a lion bold,

Seems stern Aumale; the while his rival brave,
Nor proud of strength, nor passion's headlong slave,
Collected in himself awaits his foe,

Smiles at his rage, and wards each furious blow.
In vain Aumale his utmost efforts tries,

His arm no more its wonted strength supplies;
While cool Turenne the combat's rage renews,
Attacks with vigour, and with skill pursues;
Till proud Aumale sinks baffled to the ground,
And his hot blood flows reeking from the wound.
The champion falls, Hell echoes with despair,
And dreadful sounds affright the troubled air.
"League, thou art all o'erthrown, the prize is won;
Bourbon, thou hast it now-our reign is done."
The wretched people with lamenting cries,
Attest their grief and rend the vaulting skies.
Aumale, all weak, and stretch'd upon the sand,
His glitt'ring sword fall'n useless from his hand,
Fainting, yet strives fresh vigour to regain,
And seems to threaten still, though all in vain.
Fain would he speak, while deep-fetched lab'ring breath
Denies him utt'rance in the pangs of death:

Shame's quick'ning sense augments his furious air,
And his red eye-balls flash extreme despair.
He heaves, he sinks, he struggles, all in vain,
His loosen'd limbs fall lifeless on the plain;
To Paris' walls he lifts his closing eye,
Then dies indignant, with a desp'rate sigh.

II.-LES ETOILES QUI FILENT.

(From Beranger.)

-Berger, tu dis que notre étoile
Règle nos jours et brille aux cieux.
-Oui, mon enfant: mais dans son voile
La nuit la dérobe à nos yeux.
-Berger, sur cet azur tranquille,
De lire on te croit le secret:
Quelle est cette étoile qui file,
Qui file, file, et disparaît ?

M

Mon enfant, un mortel expire;
Son étoile tombe à l'instant.
Entre amis que la joie inspire
Celui-ci buvait en chantant.
Heureux, il s'endort immobile,
Auprès du vin qu'il célébrait.
-Encore une étoile qui file,
Qui file, file, et disparaît.

Mon enfant, qu'elle est pure et belle!
C'est celle d'un objet charmant.
Fille heureuse, amante fidèle,

On l'accorde au plus tendre amant.
Des fleurs ceignent son front nubile,
Et de l'hymen l'autel est prêt.
-Encore une étoile qui file,
Qui file, qui file, et disparaît.

Mons fils, c'est l'étoile rapide
D'un très-grand seigneur nouveau-né:
Le berceau qu'il a laissé vide
D'or et de pourpre était orné.
Des poisons qu'un flatteur distille
C'était à qui le nourrirait.
-Encore une étoile qui file,
Qui file, file, et disparaît.

Mon enfant, quel éclair sinistre !
C'était l'astre d'un favori,

Qui se croyait un grand ministre
Quand de nos maux il avait ri.
Ceux qui servaient ce dieu fragile
Ont déjá caché son portrait.
-Encore une étoile qui file,
Qui file, file, et disparaît.

Mon fils, quels pleurs seront les nôtres !
D'un riche nous perdons l'appui ;
L'indigence glane chez d'autres,

Mais elle moissonait chez lui.

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