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the most remarkable pieces of feminine malice. d'auveques vous pour quelques injures que luy It is doubtful whether it reached Elizabeth: auviez dittes pour certeins boutons dor qu'l from its being found among the papers of auvoit sur son habit. Qu'elle auvoit travaille Burleigh, it may be suspected that it was in- de fayre espouser au dit Haton, la feu Comtesse tercepted by that minister. Carte alludes (Gen. de Lenox sa fille, mays que de creinte de Vous, Hist. vol. iii. App.) to a mysterious letter buried il ne osoit entendre; que mesme le Comte two feet under ground, at Hatfield, and ex- d'Oxfort nosoit se rappointer auveques sa humed by lord Salisbury, the son of Burleigh. famme de peur de perdre la faveur qu'il esperoit Murdin, the editor of the Burleigh Papers, recepvoir par vous fayre l'amour: Que vous says he could learn nothing of such an inci- estiez prodigue envers toutes telles gens et dent from tradition or written documents, ceux qui ce mesloient de telles mesnees, comme and found this letter lying open like the other a un de Vostre Chambre Gorge, auquel Vous papers. Carte may have alluded to some avviez donne troys centz ponds de rante pour other. If the following reached Elizabeth, vous avvoir apporte les nouvelles du retour de every line must have been a poniard to her Haton: Qu'a toutz aultres Vous estiez fort inheart, and would alone account for her pursu- grate chische, et qu'il ni avoit que troys ou ing the writer to death.] quatre en vostre Royaulme a qui vous ayez SUIVANT ce que je Vous ay promis et auvez jamays faict bien: Me conseillant, en riant despuis desire, je vous declare ores, qu'aveques extresmement, mettre mon filz sur les rancs regret, que telles choses soyent ammenees en pour vous faire l'amour, comme chose qui me question, mays tres sincerement et sans au- serviroit grandement et metroit Monsieur le qune passion, dont japelle mon Dieu a tesmo- Duc hors de quartier; qui me seroit tres ing, que la Comptesse de Schreuesbury madit prejudisiable si il i continuoit ; et lui repliquant, de Vous ce qui suit au plus pres de ces Ter- que cela seroit pris pour une vraye moquerie, mes. A la plus part de quoy je proteste avoir elle me respondit que Vous estiez si vayne et respondu, reprenant la ditte dame de croire en si bonne opinion de vostre beaute, comme ou parler si lisientieusement de Vous, comme si vous estiez quelque deesse du ciel; qu'elle chose que je ne croyois point, ni croy a present, prandroit sur la teste de le vous fayre croire congnoissant le Naturel de la Comptesse et facillement et entretiendroit mon filz en ceste de quel esprit elle estoit alors poulssee contre humeur; Que Vous preniez si grand plesir vous. Premierement, qu'un auquel elle disoit en flateries hors de toute rayson, que l'on vous que vous aviez faict promesse de mariage disoit, comme de dire, qu'on ne vous osoit par devant une Dame de vostre chambre, avoit foys regarder a plain, d'aultant que vostre face cousche infinies foys auveques Vous avec toute luysoit comme le Soleill: Qu'elle et toutes les la licence et privaulte qui se peut user entre aultres Dames de la Court estoint contreintes Mari et famme; Mais qu'indubitablement d'user, et qu'en son dernier voyage vers Vous, Vous nestiez pas comme les aultres fammes, et Elle et la feu Comptesse de Lenox parlant pour ce respect cestoit follie a touz ceulx qui a Vous n'osoient s'entreregarder l'une et l'autre affectoient vostre Mariage avec Monsieur le de peur de s'eclater de rire des cassades quelle Duc d'Anjou, d'aultant qu'il ne ce pourroit vous donnoit, me priant a son retour de tancer accomplir; et que Vous ne vouldriez jamays sa fille quelle n'avoyt jamays sceu persuader perdre la liberte de Vous fayre fayre l'amour de fayre le mesme; et quant a sa fille Talbot, et auvoir vostre plesir toujours auveques nou- elle s'assuroit qu'elle ne fauldroit jamays de veaulx amoureulx, regretant ce, disoit elle, que vous rire au nez; la dicte dame Talbot lors vous ne vous contentiez de Maister Haton, et quelle vous alla fayre la reverance et donner un aultre de ce Royaulme; mays que pour le ferment comme l'une de vos servantes, a l'honneur du pays il luy faschoit le plus, que son retour imediatement, me le comtant comme vous aviez non seullement engasge vostre hon- une chose fayte en moquerie, me pria de neur auveques un estrangier Nommè Simier, l'accepter pareill, may plus ressent et entier l'alant trouver de nuit en la chambre dune vers moy, du quel je feiz long tems refus; dame, que la dicte Comptesse blasmoit fort a mays a la fin a force de larmes je la laissez ceste occasion la, ou Vous le baisiez et usiez faire, disant quelle ne vouldroit pour chose auvec luy de diverses privaultes deshonnestes; du monde estre en vostre service pres de mays aussi luy revelliez les segretz du Roy vostre personne, d'autant quelle auroit peur aulme, trahisant vos propres Counseillers avves- que quand seriez en cholere ne lui fissies comme ques luy Que Vous vous estiez desportee de a sa cousine Skedmur, a qui vous auviez romla mesme dissolution avec le Duc son Maystre, pu un doibt, faciant a croire a ceulx de la qui vous avoit este trouver une nuit à la porte court, que cestoit un chandelier qui estoit de vostre chambre, ou vous laviez rancontre tombe dessubz ; et qu'a une aultre vos servant auvec vostre seulle chemise et manteau de a talle auviez donne un grand coup de cousteau nuit, et que par apres vous laviez laisse entrer, sur la mayn: Et en un mot, pour ces derniers et qu'il demeura avveques Vous pres de troys points et communs petitz raportz, Croyez que heures. Quant au dict Haton, que vous le vous estiez jouee et contrefaicte par elles couriez a force, faysant si publiquement paroitre comme en commedie entre mes fammes l'amour que luy portiez, qui luy mesmes estoit mesmes; ce qu'apercevant, je vous jure que contreint de s'en retirer, et que Vous donnastes je deffendis a mes fammes ne ce plus mesler. un soufflet a Kiligreu pour ne vous avoir ra- Davantage, la dicte Comtesse ma autrefoys mene le dict Haton, que vous avviez envoiay advertie que Vovs voulliez appointer Rolson rappeller par luy, s'etant desparti en chollere pour me fayre l'amour et essayer de me des

honorer, soyt en effect ou par mauvais bruit, le Lundi premier jour de Decembre a midi. de quoy il avoyt instructions de vostre bouche Le lendemain il envoya le Sr. de Villieve vers le propre Que Ruxby veint ici, il i a environ Royne d'Angleterre, qui tenoit sa cour en VIII ans, pour attempter a ma vie, ayant parle son Chateau de Richemond, pour la prier de a vous mesmes, qui lui auviez dit quil fit ce a lui donner audience, et comme la malice de que Walsingham luy commenderoit et dirige- cette femme est infinie elle voulut differer roit. Quant la dicte Comtesse poursuivoit le quelques jours de veoir Mondt. Seignr. pendant mariage de son filz Charles auveques une des lequelles elle faisoit secretement proceder par niepieces du Milord Paget, et que daultre part les Estats en Parlement au proces extraordiVoulliez lavoir par pure et absolue aucthorite naire de cette pauvre Princesse la Royne pour un des Knoles, pour ce quil etoit vostre d'Ecosse."

parent; elle crioit fort contre vous, et disoit The writer then proceeds to state that que cestoit une vraye tirannie, voulant a vostre Elizabeth used "fausses pretextes" to delay an fantasie enlever toutes les heritieres du pays, et audience; one, that some of the suite of the que vous aviez indignement use le dit Paget embassy had died at Calais, and, as she alleged, par parolles injurieuses; mays qu'enfin la of the plague; the other, that there were in Noblesse de ce Royaume ne le vous soufrisoit his compagnie "quelques hommes incogneus pas mesmement, si vous addressiez a telz la venu expres avec lui pour la tuer." aultres quelle connoissoit bien. Il y a environ On the 7th December she sent for him, quatre ou sing ans que Vous estant malade when he went to Richmond, where "il trouva et moy aussi au mesme temps, elle me dit, que la dicte Dame assise en son siege royal acvostre Mal provenoit de la closture d'une fis- compagnée des grands Seigneurs milors du tulle que vous aviez dans une jambe; et que royaume et commenca a lui faire les Vous mourriez bien tost, s'en resjouissant sur remonstrances, &c. Auxquelles elle fait une vayne imagination quelle a eue de long response presque sur tous les poinctes en bons temps par les predictions d'un nomme Jon termes en langage françois, et comme saisie de Lenton, et d'un vieulx liuvre qui prediroit quelque passion qui apparoissoit a sa contevostre mort par violence, et la succession dune nance remonstra Sa Matie. que la Royne aultre Royne, quelle interpretoit estre moy, re- d'Ecosse lui avoit toujours poursuivi, et que gretant seullement que par le dit liuvre il estoit c'etoit la troisieme fois qu'elle avoit voullu predit que le Royne qui vous deubroit suc-faire attenter a sa vie par une infinitie de ceder ne regneroit que trois ans, et mouroit moyens."

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comme vous, par violance, ce que estoit repre- Bellievre returned to London the same day, sente mesme en peinture dans le dit liuvre, where he remained some days, “attendant la auquel il y avoyt un dernier feuillet, le con- reponse de la dicte Royne d'Angl. On

sejour en Angleterre, la suppliant de lui donner son conduit pour retourner vers le Roi."

tenu duquel elle ne ma jamais voulou dire. the 15th, il la pria et supplia puisqu'elle avoit Elle scait elle mesme que jay tousjours pris procedé jusque a sentance de mort contre elle cela pour une pure follie, mays elle fesoit bien qu'il n'etoit plus besoin de faire plus longue son compte destre la premiere aupres de moy, et mesmement que mon filz espouseroit ma niepce Arbela. Pour la fin je vous jure enOn the 16th sentence of death is passed, cores un coup sur ma foy et honneur que ce "proclamé avec grandes solemnites et ceremoque desubz est tres veritable; et que de ce qui nies par toutes les lieux de Londres, et conseconserne vostre honneur, il ne mest jamays quamment par toute le Royaume, et sur cette tombe en l'entendement de vous fayre tort par proclamation feirent sonner les cloches de la le reveller; e qu'il ne ce scaura jamays par dicte Ville vingtquatre heures sans cesser, et moy, le tenant pour tres faulx. Si je puis avoir fut commandé a ung chacun des habitans d'alcest heur de parler a vous, je vous diray plus lumer devant leur portes par les rues des feus particulierement les noms, tems, lieux et aul- comme de joie aussi que nous faisons en tres sirconstances pour vous fayre congnoistre France le veille de S. Jean Baptiste. Le lenla verite et de cessi et d'aultres choses que je demain fut la dicte sentence de mort portee et reserve, quant je seray tout a fayt asseuree de prononcée a la dicte dame Royne d'Ecosse par vostre amitie, laquelle comme je desire plus aucune du Conseil du Royme. accompagnée de que jamays, aussi si je la puis ceste foys ob- grande troupe de la justice qui l'alloient troutenir, vous neustes jamays parente, amye, ny ver au lieu et Chateau de Fotheringay. L'on mesmes subject, plus fidelle et affectionnee rapporte que cette pauvre princesse ne s'etonque je vous seray. Pour Dieu asseurez Vous de celle qui vous veult et peult Servir. De mon lit forcant mon bras et mes douleurs pour vous satisfayre et obeir. MARIE R.

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na pas grandement, mais avec une grand constance leur dicte que tout le contenu de la dicte sentence n'etoient que mensonges et suppositions controuvees contre elle, et y avoit été procédé dans la meme forme que feirent les Scribes et Pharisiens contre Jesus Christ, et qu'elle ne pouvoit etre subjecte ni judiciable," &c. &c.

At this juncture Bellievre writes again to Elizabeth a letter which is given at length. After expressing the earnest desire of his master to prevent violence being offered to Mary, he requests her "donner quelques temps

pendant laquelle nous l'advertirons de l'estat donné charge de vous dire, Madame, qu'il des affaires de la Royne d'Ecosse a ce que ne pourra qu'il ne s'en ressente comme de auparavant que votre majestie y prenne une chose de l'interest commun de tous les rois finalle resolution elle entende ce qu'il plaira à que particulierement l'aura fort offensé." Sa Mate. tres chretienne vous dire et remon- The topics insisted on in the representations strer sur le plus grande affaire que de notre of Bellievre were:-1. the independence of memoire ait été mis au jugement des hommes." Mary on the jurisdiction of Elizabeth.

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This letter was sent on the 16th by M. de "Je ny puis en facon de monde me perChateauneuf and other "Signrs. Francois" to suader que votre Mtie. ordonnée de Dieu prinElizabeth at Richmond, signed by Bellievre cesse souveraine en ce beau et grande royaume and M. de Chateauneuf, "laquelle Royne ne d'Angleterre, ait voullu reduire au rang des se voullut laisser voir le dicte jour, s'excusant princes et declarer judiciable la royne d'Ecosse, sur certain indisposition fut la dicte lre. douariere de France, belle sœur du roy votre laissée au Seigr. Walsingham, premier Secre- bon frere et votre cousine germaine." taire d'Etat, qui l'asseura d'envoir la reponce Such a judgment he represents as being, "pludans la lendemain qui fut neanmoins attendue tot donné au prejudice de la dignité des deux ou trois jours que ladicte responce fut roys que contre la puissance de la royne apportée verballe par deux gentilhommes qui d'Ecosse. Les rois ne sont pas toujours parvindrent trouver mondte. Seignr. a Londre eilles en grandeurs et puissance, mais en ce sans aucunes Ires." Its effect was to qui est de la dignité royalle le plus grands grant 12 days qui fut l'occasion que M. n'ont pas voulu jusques à present qu'on leur de Gentilzfilz ainé de M. Brulart fut inconte- ayt attribue davantage qu'a ceux qui leur sont nant depesché en France after whose inferieurs en pouvoir, et se sont contents audience. Sa Majie. se resolut de faire entre eux d'user du nom et des loix de fraterun soudaine depesche arrivé a Londre deux nité sans presumer qu'ils ayent pourvoir jours apres le delai donne de douze. d'ordonner l'un sur l'autre." The On the arrival of these dispatches, Eliza- dignity and divine authority of princes is then beth called for Bellievre, who saw her at Green- dwelt on in a strain of lofty language wich on the 6th Jan., and on his further re- and Plato is cited for the opinion that, "La monstrances she heard them patiently, jusques geniture des hommes bas et commune est de sur la fin et derniers mots d'icelle, qui la feirent plomb ou de fer, celle des rois est d'or." entrer en propos bien ameres et presques indignes. Mr. de Bellievre, avez vous charge du Roi, mon frere, me tenir cette langage? Il lui fait reponse, Oui Madame, J'en ai tres expres commandement de Sa Majie. Elle lui repliqua, Avez vous ce pouvoir signé de sa main? Il lui dit encore, Oui Madame Elle lui dit, Je vous en demande autant signé de la votre. Ce que mondte. Seignr. lui envoya des le meme jour. Elle fait lors sortir ceux qui etoient dans la salle, et n'y demeura qu'elle, Mesdts. Srs. de Bellievre, de Chateauneuf, ou ils demeurent une bonne heur en conference. Neanmoins je n'ai point sceu que mondicte Seigr. ait pu tirer d'elle aucun asseurance de la vie de la reine d'Ecosse.

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To the argument that strangers are subject to the laws of the country where they reside, it is answered, “que si la royne d'Ecosse avoit eslue son habitation en Angleterre, on lui pourroit apposer que Socrates le voulut à l'observation des lois d'Athenes d'autant qu'aupara vant que d'etre prevenu en justice il lui avoit été loisible de choisir et transporter ailleurs. Mais," &c.

With regard to the attempts of Mary against her crown and life, supposing the accusations of her enemies true, it is palliated by a representation, "que la rage and la desespoir d'une prison de dixneuf ans l'auroient precipité a suivre quelque imprudent conseil." The danger which there might exist during the lifetime of Mary of a combination of Catholic princes against the throne of Elizabeth, far from being obviated by the death of Mary,

Bellievre then "ayant prit congé," the same day puts himself in readiness to leave England two days after. Elizabeth sends "deux gentilhommes de siens vers mondte. Seignr. pour" plutot l'occasion en sera redoublée et le prele prier de vouloir encore attendre deux ou texte de la dicte guerre rendu plus specieux trois jours" on which account he waits qu'il n'etoit auparavant pour la juste vengeance until the 14th January, when she sends him d'une acte sy estrange et si extraordinaire." his passports. The expostulary addresses The rest consists of general entreaties, admade to Elizabeth by Bellievre are appended vising mercy and moderation, in favor of to the report. The address entitled of the 6th which all kinds of historical, classical, and January closes in these words, which were sacred allusions are brought together. Beginprobably those that excited the anger of Eliza- ning with the hymn of Callimachus to Jove, he beth. cites the examples of Achilles and Priam, Alexander and Darius, Totilus and Antistia, Augustus and Cinna, David and Saul.

"Mais quant ce ne seroit le bon plaisir de votre Majestie d'avoir esgard a tant de si grandes considerations pour lesquelles nous "La Nouvelle de cette execution vint a Lonvous faisons ceste tres instante et tres affec- dres furent sonnées les cloches de toutes les tionée priere de la part dudt. Seignr. Roy no- eglises vingt-quatre heures durant, et sur le tre maitre ains faire proceder a ung si rigour-soir furent faites feus de joie par les rues de la eux et extraordinaire judgment, il nous a dicte ville."

END OF THE FIRST VOLUME.

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