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accorde a un chacun comme est celui-cy que les loix et institutions qui sont introduites soit au spirituel, ou en la police humaine, comme elles sont pour contenir et reffrenir la passion des hommes, et les acheminir au service de Dieu et a l'utilité publique, aussi est il quelques fois expedient de laisser a part les dictes loix, et faire ce que temps et la necessité requiert. Some examples adduced. . . Charles goes on to express a hope that Henry will ultimately consent to all that the Pope has proposed as conditions; but, having been brought up in the reformed religion, it is almost impossible" que selon l'ordre et reputation que les princes et estates tiennent en leurs affaires de l'y disposer si chaudement, quand bien il y auroit quelque inclination comme j'en ai assez de preuve, et que le seule moyen d'en tenir le fruict desire est le marriage par le benefice duquel se sentent honoré de mon amitie et faveur et bienveillance, et moi n'estant endormi a ce qui peut servir au bien et repos de mon estat, je me promets bien de le retirer." If the Pope should continue inexorable, the ambassador is directed that, "vous sa prierez en mon nom et en presence de mes cousins les Card. de Ferralz et de Lorrain et d'Est, lesquelles vous prierez de ma part vous assister en cette audiance, de prendre en bonne part si je suis contrainct d'adviser aux moyens qui peuvent servir au repos de mon estat, et passer outre au dicte mariage come je y suis dutout resolu."

APPENDIX E.

THE following letters can leave little doubt that the massacre at Lyons and Bourdeaux, and, it may be presumed, in the other cities and towns, took place in pursuance of orders from the court.

(MSS. Bib. du Roi, Sanc. 64. p. 72.)

DISPATCH OF CHARLES TO MAUDELOT, GOVERNOR OF LYONS. Dated 28th August.

Au surplus quelque commandement verbal que j'aie peu faire a ceux que j'ay envoyé tant d'envers vous que autres gouverneurs et mes lieutenants generals, lorsque j'avois juste cause de malvoir et craindre quelqun' funeste evenement, ayant sceu la conjuration que faisoit le dicte Admiral Alencontre de moi, j'ai revocqué et revocque tout cela, ne voullant que par vous ne autres en soit aucun chose execute que est contre ce que je vous a donne pour cette heure

MAUDELOT TO CHARLES.

5th Sept.

Sire, J'ai recu la lettre qu'il a pleu a votre Matie. m'escrire du 28ieme du moys passe, avec son ordonnance et declaration faicte sur la mort advenue de l'Admiral et ses adherens et complices, que je ferai publir ce jourdhui en cette ville et par tout le ressort de ce gouvernemeut suivant ce qu'il lui a pleu me commander, et y donnerai si bon ordre qu'elle sera estroitement gardé et observé de façon qu'elle n'y aura que tout contentement. Mais votre majesté devra a cette heure avoir entendu, par le gentilhomme que je lui ai depesche, ce qu'est advenue en cette ville le dernier du mois passé, quatre jours auparavant que j'ai recu les dictes ordonnances et lettres de votre majestie par laquelle elle revocque tous les commandments verbals qu'elle pourroit avoir faict faire par ceux qu'il lui avoit pleu depescher denvers ses lieutenans generaux, en sorte qu'elle veult et entend qu'ils ne (the MSS. illegible) a execution. J'ai aussi receu, Sire, la lettre qu'il a pleu a votre Matie. m'escrire, par lequelle elle me mande avoir été advertie qu'il y a ung homme qui est parti de par dela avec la teste qu'il avoit prinse dudict Amiral apres avoir été tue, pour la porter a Rome, et de prendre garde quand ladicte homme arrivra en cette ville, et de le faire arreter, et lui oter la dicte teste. A quoi j'ai incontinent donné si bon ordre que s'il se presenté le commandement qu'il plait a votre majesté me faire sera ensuivi. Et n'est passe [au jour ici] par cette ville autre personne pour s'en aller du coté de Rome qu'ung escuyer de Monsr. de Guise nomme [Paulo] lequel estoit parti quatre heurs auparavant (the MSS. illegible) que je recus ladicte lettre de votre Mtie.

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THE PRESIDENT L'AGEBASTON TO CHARLES

(7th October, 1572. St. Germain, H, 326. tom. ii. p. 154.)

Relates the disturbances at Bordeaux.

de ce mois, en plein jour, a la relevée du diner."

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"le troisieme

On hearing the news of what had occurred at Paris, he declares that he and the other authorities had taken all possible measures. pour bien contenir vos subjects en vostre obeissance et les faire vivre en l'union et repos.' Monsr. de Montpeçat had all along "semblablement toujours dict" "que vous ne demandiez que l'obeissance et tranquillité. De quoi tout le peuple de deca, qui de foi est fort bon et fort obeissant, ne infiniement loué Dieu et vous, et s'est

grandement resjouy meme d'acquerir par tel moien l'honneur d'estre maintenant et contre son ancien coutume le plus temperez de votre royaulme. Bien est il vray que cependant quelques prescheurs se sont par leur sermons (ainsi que dernierement j'ai escript plus amplement a votre majesté) estudie de tout leur pouvoir de troubler ciel et terre, et conciter le peuple a sedition, et en ce faisant a passer par le fil de l'espee tous ceulx de la pretendue religion reformeé.”

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He goes on to say that the soldiers were inclined to raise a disturbance for the sake of pillage. "Et qui pis est tant cappitaines que soldats ont été extremement marris, et en ont fait beaucoup de doleance de ce qu'a trouppes ceux de la religion recevroient, et faisoient profession de la religion Catholique apostolique Romaine en si grand nombre, que si l'on eut encores attendu huict jours a faire ce qu'on feit led. troisieme jour, il n'y eut pas eu en cesledte. ville huict Hugunots de reste de douze cens maisons qu'il en y avoit. Apres avoir des le premier et deuxieme de cette mois fait courrir un bruit sourd que vous, Sire, aviez envoié nom par nom au rolle signé de votre propre main au Sieur de Montferand, pour par voie de fait et sans aultre forme de justice, mettre a mort quarante des principaulx de cette ville, et deux nuits suivants, et mesmes en la derniere d'icelles, on ha fait entrer la susd. plus grande quantité de soldats, et quand on ha aussi gagné tous les capitaines des forces de la ville, qui estoient bien pour empescher tele execution, et ce fait ledte. troisieme jour le dicte de Montferand ha sur le neuf a diz heures mandé venir ces jurats a son logis, et leur ha dicté et declaré qu'il avoit ledte. commandement de vous sans le leur monstrer et sans en avoir onque parole ni communique a made. compagnie ni aux capitaines de vos chateux; et ` `pour ce qu'il disoit que le commandiez ainsi, ha fait assister les jurats en personne et avec leurdtes. forces aux executions qui s'en sont ensuivres. Et en mesme instant aucuns soldats de lesdtes. capitaines se sont vis a vis de vostre Palais, et de vostredte. cour ha mandé venir en icelle le dicte Sr. de Montferand, pour scavoir . d'ou precedent tels façons de faire, et afin qu'il y mist l'ordre requis. Toutesfois apres l'avoir pour ces effect attendu plus d'une heure apres son accoutumée seance, et ledicte De Montferand ne venant point, elle s'est levee. Vray est qu'en chemin aucuns des principaulx dicelle vostre cour l'ont rencontré qui lui ont declarée ladte. cause pour laquelle on l'avoit mandé, et que sur ce ha respondu qu'il y pourvuoivoiet. Mais tous l'ordre qu'il y a mis a été qu'apres avoir disposes en garde les jurats, et leur forcés par les canthons des ruhes de la ville, et lui prete en person, a cheval, ses capitaines et soldats, ont

massacre deux ou trois conseilleurs de votre cour et mesmes de ceulx auquels d'aillieurs on portoit grand inimitie, privée et capitale, et d'aultres personnages de qualite, et autres jusques bien au uombre de quatre vingts (ainsi qu'on dict), et entre eulx ont aussi offenses plusieurs Catholiques, pille et saccagé grand nombre de maisons des (the MSS. illegible) et mesmement toute la riche des argentiers la mellieure et plus opulente en riche merchandise qui fust en cette ville.. Sire, il semble sous vostre meilleur commandement a tout homme de bon jugement, qu'on ne doivt pas facilement croire aud. Sr. de Montferand, ne a aultre quelconque pour grande que soit sa dignité, qu'il ait de vous le commandement qu'il dict si premier il ne le monstre: mesmement a ceux qui tiennent autant ou plus lieu en vostre service pardeca, qu'il faict: et principalement en chose tant extraordinaire, et de si grand consequence que celle dont est question. Et qu'en oultre sans tres grande et forte et urgente cause il n'est poinct vraisemblable qu'il soit entre en vostre cœur de commander tels exploits estre faicts pardeca et en ville fort paisible, non seulement pour ce que vous aimez vos subjects comme le pere faict ses enfans, et comme vrai Roi et bon tuteur de vostre peuple ne cherchez que le bien et repos d'icellui, et non seulement aussi pour ce que vous n'etes pas moins envieulx de ce qu'on dira cy apres mesmes en nations estranges de vos estat et de vous, que de la bon constitution future d'icellui et de l'immortalité de vostre nom, mais aussi pour ce qu'avec l'eglise Catholique, et par le vraie nature de tous peres, vous aimes mieux l'emandment et retour de vos subjects a la vrai Religion comme ordinairement par deca ils y retournoient a trouppes tous les jours, que non pas de les faire tuer et massacrer, et vous affoiblir toujours et vos forces d'autant, et de la benevolence de vos subjects. Il semble aussi aux plus clairs voyans (sous vostre mesme meilleur commandement qu'il n'y a rien ici de semblable a l'exemple de ce qui s'est fait a Paris, d'autant que là, vostre Mate. et la Royne vostre mere, et messeigneurs vostres freres y etans, et la conspiration preste a executer, et si pressante quelle ne pouvoit attendre la voie ordinaire de la justice, il a mieux valu commencer par la fait pour cest seul cause, mais en ceste ville delaquelle vous etes esloignés de six a sept vingts lieus, il n'y a rien de semblable.

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"Sire, quand par surprise au despourveu, comme j'ai dict, un homme de ma qualite, et de mon age, ha veu ainsi furieusement commencer par execution, je me suis jetté dedans ce chateau du Hapour saulver si je puis ma vie, d'autant qu'ordinairement ledte. de Montferand seme que je suis des comprins par ledte. Rolle."

APPENDIX F.

(From M. de Chateaubriand's MSS. copies and extracts from the Dispatches of the Nuncio Salviati, in the library of the Vatican.)

SALVIATI TO THE CARDINAL SECRETARY OF STATE.

Letter of 22d August, 1572.

QUESTA Sara solamente per dirgli che hoggi verso mezzo giorno tornando l'Amiraglio dall' Palazzo dell' Re detto del Lovro, &c. [Here follows an account of the wound received from the arquebuss, similar to that usually given]

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*

*

La casa è di un Beneffo. di M. Vilemes gia protettore e oggi quasi governante di tutti gli affari di M. de Guisa, benche di presente truovi fuora di Parigi, e nel partire lasciasi ordine ad una donna che vi resto per guardia, che capitandovi alcuno parente e amico di M. Sciaulis [Chailly] Mro. di casa del Re, e ùomo dependente da Guizi, lo dovesse allogiare e quanto tale che ha tirato l'archibugiata andatovi come dependate di M. Sciaulis e ha dormito questa notte passata senza saputa di lui, perquanto dicono che sta in Corte e effectualmente di presente serve il Re, e a questi giorni passati l'istessa casa fu signata da i forieri del Re per Mad. de Nemors quale sen' è servita per la sua famiglia, mentre è allogiata in Corte, di dove per esse gravida e alquanto indisposta, si parti alcuni giorni sono.

APPENDIX G.

THE SAME TO THE SAME.

Letter of 24th of August.

AFTER alluding to the account before sent of the Admiral's wound, he says, "Ma sta notte due hore dopo mezza notte per commandamento del Re sono stati tagliati a pezzi tutti gl' Ugonotti, havendo commessa l'essecutione a M. il Cavr. suo fratello bastardo, M. di Guisa, M. d' Aumala, che andano all' allogiamento del' Amiraglio, &c. [There is nothing new

in the details given of the massacre.]

"In questo poco de tempo corso dopo che fu ferito l'Amiraglio, l'Ugonotti hanno sempre parlato e trattato arrogantissime, e in particolare hieri Rosciafoco e Teligny dissero alla Regina parole troppo insolente. Si l'archibugiato ammazzava subito

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